RENOUVELER LE RÉEL
Dans la galerie suivante, qui est intitulée “Renouveler le réel,” une lumière est mise sur les façons par lesquelles nous racontons les réalités passées à une fin favorable ou destructrice, alors que le passé est prêt pour l'interprétation. Après quelques années, est-ce qu’il y a des différences entre un événement comme il s'est passé et son interprétation (par les gens, par l'Histoire) ? “Renouveler le réel” représente des nouvelles interprétations ou des adaptations, d’aujourd’hui et du passé, des définitions anciennes de ce qui est “vrai” ou “réel”. À ce but, cette galerie va examiner des objets comme le film Disney Pocahontas, Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, et l’histoire de La Comtesse de Tende. Car le monde change toujours, il faut reconnaître comment la vérité peut changer aussi. On peut le faire par questionner la légitimité de la connaissance ainsi que par considérer des autres aspects de la pensée.
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La Comtesse de Tende
La Comtesse de Tende est une histoire d'amour et de jalousie dans la cour de la France du XVIIème siècle. La protagoniste, la Comtesse de Tende, épouse un homme qui ne l'aime pas en retour. Ainsi, elle tombe amoureuse d'un autre homme, le chevalier de Navarre, qui va épouser sa meilleure amie, la Princesse de Neufchâtel.
Au début, Lafayette utilise des figures historiques pour ancrer sa narration dans le réel, en dépit d'être une fiction. Lafayette commence la nouvelle avec une description des origines de l'héroïne en l'attachant à des noms connus à l'époque : « Mademoiselle de Strozzi, fille du Maréchal et proche parente de Catherine de Médicis ».
En adhérant à des figures historiques, l'auteur crée un récit fiable, persuade le lecteur de croire les aspects de l'histoire et de ne pas douter de la vérité de ses faits, comme dit Nicholas Paige: « With the proper presentation, we almost believe lies are true ».
Cependant, en utilisant la fiction, de Lafayette a la liberté de construire un récit qui explore l'expérience humaine. Indiqué dans une note de bas de page, « l'intrigue sentimentale imaginée...est toutefois éloignée de la réalité » . Elle s'écarte de la réalité, présentant ainsi l'Histoire d'une manière plus romanesque en mettant l'accent sur les relations interpersonnelles. Ce commentaire personnel est permis dans la fiction et donne au lecteur une vision plus claire des souvenirs d'une femme qui aurait pu vivre pendant l'époque, comme dit Paige : « Aristotle long ago carved out for poetry the domain of the possible, and opposed it to history ».
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Pocahontas
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Les Tragiques
Comme Ronsard, d’Aubigné peint une image affreuse des guerres de religion dans Les Tragiques. Mais contrairement à Ronsard (88), d’Aubigné nous présente une perspective plus empathique des protestants. En utilisant une métaphore d’une mère et de ses fils, il montre l’injustice et la terreur que les protestants ont supportées.
Même si c’est dangereux de se rallier avec les protestants, D’Aubigné les peint avec l’empathie ; il les décrit comme un enfant torturé à tort. D’Aubigné emploie l’histoire biblique d’Esau et Jacob, deux frères qui sont toujours en compétition. Jacob est plus jeune qu’Esau, mais il arnaque le droit de naissance de Jacob grâce a l’idée de leur mère, qui favorise Jacob. Un jour, Jacob persuade un Esau affamé d’échanger son droit de naissance contre une assiette de soupe. En faisant référence à cette histoire, D’Aubigné suggère que les protestants sont comme Esau : maltraités par leur mère (la France) et leur frère (les catholiques). Les protestants sont donc justifiés quand ils commencent à se battre avec les catholiques.
Avec son poème, d’Aubigné se bat contre l’oubliance des épreuves des protestants. Il représente la perspective de l’opprimé et l’ancre dans l’histoire collective qui favorise les catholiques.
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L'HUMOUR & LA TRANSFORMATION DU RÉEL
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