DÉFINIR LE RÉEL
Les textes et les objets dans la galerie de « Définir le réel » vont remettre en question les limites du réel. Cette galerie fait la distinction entre l’apparence et l’essence, et comment nous interprétons les deux. On y peut trouver des oeuvres des médecins, des comédiens, des dramaturges, des poètes, et des artistes, tous expriment leurs définitions de la vérité de notre monde. Dans Discours...de la licorne, Ambroise Paré remet en question la définition du réel avec l’effet placebo des cornes de licornes où nous enseignons comment il y a le vrai dans le faux. À travers des fragments de The Late Show with Stephen Colbert et la pièce de théâtre L’illusion comique de Corneille, on crée une base de référence pour ce qui est réel et vrai. Ce travail de distinguer entre vrai et faux, c’est ce que font des scientifiques et des philosophes, comme Descartes, et des artistes modernes, comme Magritte, un travail qui consiste aussi bien à douter qu' à déterminer.
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Le Discours ... de la licorne
Ambroise Paré discute, dans Discours … de la licorne, la vérité des licornes. Il ignore l’existence des licornes et au lieu décrit trois raisons pourquoi les cornes des licornes ne font rien. La première est qu’il a essayé des cornes comme un médicament et a découvert que les cornes n’ont aucun effet (31). La deuxième raison est qu’il avait parlé avec les meilleurs médecins et avait lit les meilleurs livres et la plupart des médecins ont dit que les cornes n’ont aucun de pouvoir (34). Enfin, Il écrit que les venins affectent le cœur, et le cœur ne s’est affecté que par l’air et le sang. Les cornes n’ont aucun lien à l’air ou au sang donc les cornes ne peuvent pas affecter les venins (36). Souvent, il écrit qu’on devrait savoir que les cornes ne font rien mais les gens préfèrent penser que les cornes sont des médicaments. Alors, l’opinion commune est ce qui donne aux cornes leur pouvoir bien que ce n’est pas trop difficile de savoir que les cornes ne font rien.
Les cornes me rappelle de l’effet placebo. L’effet placebo est que le médicament qui n’est pas vraiment médicament peut guérir les maladies. Notre cervelle nous fait croire que ce médicament nous fera sentir mieux. Donc, quelque fois, il nous aide à croire le faux au lieu de la vérité. Les cornes sont un exemple parce que, bien que les gens doivent savoir que les cornes ne font rien, les gens continuent à acheter les cornes.
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L’Illusion comique
Réalisé par Mathieu Almaric. D'après Pierre Corneille. Avec la participation de France Télévisions. Avec : Muriel Mayette (Rosine), Jean-Baptiste Malartre (Géronte), Alain Lenglet (Pridamant), Denis Podalydès (Matamore), Julie Sicard (Lyse), Loïc Corbery (Clindor), Hervé Pierre (Alcandre), Adrien Gamba-Gontard (Adraste) et Suliane Brahim (Isabelle).
L’Illusion Comique est une pièce dans lequel nous voyons l’importance d’être réel. L’amour entre Clindor et Isabelle est une chose presque tragique, mais aussi très belle. Dans la deuxième partie de la pièce, nous voyons comment l’amour peut mener à la mort. Dans la première scène du quatrième acte, Isabelle déclare son amour pour Clindor. Elle avoue, « Je veux perdre la vie en perdant mon amour… Je veux suivre ta mort, puisque j'en suis la cause ». Cette citation montre comment Isabelle adore Clindor tellement qu’il la conduit au seuil de la mort. Malheureusement, son monologue vient avant la scène où Clindor prend Isabelle pour la Princesse Rosine. À ce stade, nous apprenons qu’Isabelle pense que l’amour envers elle et Clindor est en vain, parce qu’elle pense qu’il est déloyal envers elle. Par conséquent, Isabelle explique comment son chagrin rend la vie difficile pour vivre parce qu’ « il vit encore en moi… de m’arracher ma vie… j’étouffe et dans un tel malheur ». Avant de cet explication, elle presque morte à cause de s’amour.
La notion tragique de l’amour continue dans la septième scène du quatrième acte quand Clindor exprime sa peur du mort. Dans son monologue il pense comment «j'ai repoussé la mort… mais je meurs trop glorieux, puisque je meurs pour vous ». Son amour pour Isabelle est plus fort que sa peur du mort. Cette scène montre l’importance d’être réel parce que si Isabelle ne pensait pas que Clindor était faux dans son amour pour Isabelle, et si elle ne pensait pas qu’il à été déloyal envers elle, ils n’auraient pas confrontés la mort.
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La Trahison des images
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The Late Show with Stephen Colbert
The Late Show with Stephen Colbert, "Trump Went to Pennsylvania to Endorse... Himself" March 13, 2018
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L'arc-en-ciel : "une tromperie innocente"
Dans sa poème « L’arc-en-ciel », Bussières caractérise l’apparition d’un arc-en-ciel comme une « tromperie innocente ». À cette époque, la nature et Dieu sont liés, ce qu’on peut voir avec la caractérisation de la lumière de du Bartas. Du Bartas soutient que pour obtenir « …la puissance, / La justice, l’amour, le savoir, la prudence », il ne faut pas savoir lire. Il écrit, « Celui que la foi reçoit pour ses Lunettes, / Passe de part en part les cercles de Planètes… » Connaître Dieu est connaître le monde. Comme renforce le commentaire de ce poème, Dieu est représenté par l’illumination, et la foi « éclaire » le monde. Dieu crée et est la lumière, et par conséquent, la source du savoir.
Quand Bussières écrit « tromperie innocente », il parle directement à l’arc-en-ciel, mais est-ce que la tromperie peut être innocente ? Montaigne parle de la distinction entre mentir et dire mensonge ; il faut que le caractère trompeur ignore quelque chose pour ne pas mentir. Dire mensonge semble être le plus innocente des deux. Mais si l’arc-en-ciel est fait par la lumière, et la lumière est Dieu, comme décrit du Bartas, est-ce que c’est possible pour Dieu de dire mensonge ? Le lien entre la lumière et Dieu nous montre que la tromperie de nature, son influence sur notre réalité, n’est jamais innocente selon les connaissances du monde à cette époque.
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