La Hiérarchie du Pouvoir: Le Rôle du Public

Cette galerie se concentre sur le rôle joué par le public dans la manière dont les figures que nous avons étudiées choisissent de se représenter. L’opinion publique peut modifier radicalement certaines structures politiques et perturber la structure du pouvoir et l'ordre dans un lieu: donc les figures doivent considérer le public pour réussir.
 Portrait de Louis XIV

Louis XIV:Il savait l'importance du bien public en politique

Robert Nanteuil (1663)

Le bien public

Dans ses mémoires destinés à son fils, Louis XIV présente quatre maximes générales pour la future conduite de son fils en tant que roi de France. Parmi ces maximes, la quatrième se distingue par la mention du bien public, une idée qui reçoit peu d'attention dans les œuvres plus cyniques de La Bruyère et Castiglione. Voici la maxime en entire: 

<<Et enfin la quatrième est qu'il faut toujours considérer les suites de la chose prétendue, plutôt que le mérite de celui qui prétend, parce que le bien public se doit préférer à la satisfaction des particuliers, et qu'il n'y a point de roi si puissant au monde qui ne ruinât bientôt son État s'il s'était résolu de tout accorder seulement aux gens de mérite.>> (209) 

Cette interprétation lucide du devoir du roi envers le public, si éloigné des considerations du <<mérite>> supposé de ses conseillers et courtisans, est révélateur de la position élevée du roi dans le théâtre royal. 

Au fil des œuvres de Castiglione et de Bruyère, il est presque impossible de trouver une référence à un devoir envers le public qui ne soit pas plus que tangentielle, principalement à cause du fait qu’ils ne sont responsables que devant les autres membres de la cour. Mais Louis XIV semble comprendre que la légitimité royale, bien que reposant lourdement sur l'apparence propagée à la cour, repose surtout sur l'ordre public. 

Que le public autorise ceux qui gouvernent par soumission ou par consentement actif n'est pas important ici. Ce qui est important, c’est la compréhension que la cour repose sur les épaules de l'État, qui à son tour repose sur la société en général. Quand Louis dit <<il n’y a point de roi si puissant au monde qui ne ruinât bientôt son état s’il s’était résolu de tout accorder seulement aux gens de mérite.>> Cette déclaration fait clairement du roi une exception aux règles de conduite qui régissent la vie de cour, dans laquelle le monde extérieur ne mérite qu'une considération secondaire. Alors que Louis XIV est l'acteur principal à Versailles, contrairement à ceux en dessous de lui, il est aussi une sorte de réalisateur dont le travail dépend de l'intérêt du public. 

Alors que les acteurs en dessous de lui doivent se concentrer uniquement sur leur performance, Louis XIV, en accord avec cette analogie, doit répondre au goût du public afin de continuer à montrer son spectacle. 

(Brett Sokol)

Famille de paysans dans un intérieur

Famille de paysans dans un intérieur (1642)

Louis Le Nain 

Peuple (le)

"Tous ces maux ensemble, ou leurs suites et leurs effets, retombaient principalement sur le bas peuple, chargé d’ailleurs d’impositions, pressé de la misère en plusieurs endroits, incommodé en d'autres de sa propre oisiveté depuis la paix, et ayant surtout besoin d’être soulagé et occupé.” (pg. 56)

Louis XIV se concerne avec le peuple dans cette citation, quelque chose qu’on n'a pas encore rencontré dans ce cours.

Dans les paragraphes qui viennent avant cette citation Louis XIV identifie plusieurs problèmes endémiques dans son royaume alors qu’il montait sur le trône. Il souligne les effets négatifs de l’Église, des nobles tyrannique et d’une magistrature incompétente. Les gens qui ressentent ces maux le plus sont “le bas peuple.”

Louis XIV utilise un champ lexical qui a à voir avec l’oppression. Il explique que “tous” les maux de son royaume “retombaient” sur “le bas peuple.” Ce peuple est “chargé” et “pressé” par l’imposition et la misère. En utilisant ce champ lexical il crée une image forte dans la tête du lecteur d’un peuple écrasé par les gens puissants (L’Église, La Noblesse, La Magistrature). Je trouve le choix de montrer de l’empathie pour le peuple intéressant parce que Louis XIV est vraiment le plus loin d’un homme du peuple.

Louis XIV Ctait un roi qui avait observé dans sa jeunesse ce que les gens puissants de son royaume pouvait faire quands ils voulaient se révolter, alors cela peut expliquer pourquoi il ne se fie pas à eux. Par contre j’ai l’impression qu’il voit le peuple comme une entité qui pourrait l’aider ou travailler contre lui, alors il veut les garder heureux et occupés.

(Maxim Doiron)

satire (la)

Au cours de l'histoire, la presse a toujours été une source d'opinion publique. Ces deux images se concentrent à la fois sur l’idée de la « satire » comme une forme de la représentation du soi. La satire est une méthode pour le public de représente les figures et les politiques dans un sens comique, mais aussi de révéler une plus grande signification de l’opinion du public sur le politiques de ces figures.

La première image est un libelle, ce qui était populaire au milieu du 17ème siècle dans les guerres civiles françaises. Les libelles attaquent les figures politiques, en particulaire le ministre chef de Louis XIV, le cardinal Jules Mazarin. Les politiques du cardinal étaient vraiment impopulaires pendant le temps et ces libelles, qui gagnent le surnom « Mazarinades, » se moquent le cardinal (Overholt). Ils l'accusent d'être cupide de vouloir étendre l'autorité en France. Certains se moquent même de son accent italien et l'accusent d'avoir une relation sexuelle avec la reine! (Overholt) La satire dans les libelles était très apparents ; la satire est un moyen pour le public de se représente leurs opinions des figures dans un maniéré comique qui tout le monde peut comprendre. Remarquez comment le figure dans cette image ressemble à une figure féminine, portant des fruits et entourée de fleurs: le contraire de l'image désirée de cardinal Mazarin du pouvoir

Dans mon image contemporaine, le président des Etats-Unis, Donald Trump, est représenté dans une caricature politique, semblable aux libelles. Pendant que cette image est une illustration et le libelle est un pamphlet écrite, ils utilisent tous les deux la satire pour se moquer des personnalités politiques et de leurs politiques. En effet, la satire dans ces représentations montre l’opinion du public dans un moyen qui diminue leur pouvoir et exagéré les fautes avec leurs opinions. C’est une méthode de l’opinion du public et une méthode d’obtenir l’attention entourant un problème. L’utilisation de la satire dans les deux images est tellement irréelle qu’elle est presque comique, mais laisse penser le public et montre le mécontentement du public.

(Sophie Harrison: Un Auture Devior II)

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