L'Image Publique
Le visage qu’on montre le monde est créé entièrement par l’individu sans se soucier de la vérité. Donc, vous avez l’opportunité de se représenter comme vous voulez en public. L’image publique cache vos véritables personnalités et sentiments derrière un masque à travers lequel vous dissimulez et transformez votre caractère.
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Au cours des dernières décennies, les chefs d’entreprise de la Silicon Valley ont créé et diffusé une esthétique informelle qui a formé des codes vestimentaires, des agencements de bureau, des habitudes de travail, et les formes de comportement public et personnel. La motivation pour cette esthétique et culture de travail est l’idéal méritocratique que chérissent les dirigeants de la Silicon Valley, dont Mark Zuckerberg est un acteur majeur. Selon cet idéal, tout ce qui compte sur le lieu de travail, c’est la mérite, quelle que soit la façon de le juger. Aussi vague que le terme <<mérite>> puisse être, dans ce cas, cela signifie généralement une aptitude à la technologie numérique qui a un attrait particulier pour les jeunes gens d’aujourd'hui. Pour ces deux raisons, des chefs d’entreprise tels que Mark Zuckerberg renoncent aux indicateurs traditionnels de formalité, de statut, et de professionnalisme en faveur d’une esthétique qui est jeune, informelle et sans prétention. La Silicon Valley a toujours considéré que sa culture d'entreprise s'opposait absolument à celle de Wall Street. Le message que ces leaders technologiques veulent envoyer est <<alors que les entreprises de Wall Street sont des organisations hiérarchiques dont le fonctionnement interne est impénétrable pour le public, nos entreprises sont jeunes, dynamiques, démocratiques et transparentes.>> Aussi loin que cela puisse être de la vérité, comme l'ont révélé les récents scandales de Facebook, c’est toujours un rêve que Mark Zuckerberg et ses semblables ont l’intention de propager, en partie par leur image publique.
Contrairement à l'image publique faussement modeste de Mark Zuckerberg, celui de Louis XIV nous présent un personage avec une richesse et un pouvoir insurpassables. Mais malgré ce premier contraste flagrant, il y a une similitude entre ces images. Zuckerberg et Louis XIV sont marqués. Zuckerberg, par la couleur bleue typique de facebook, et Louis XIX par le fleur de lys. À travers cette image de marque, ils communiquent qu’ils représentent l’incarnation humaine de Facebook et du royaume français respectivement. C'est-à-dire, que la représentation d'une personne qui a pouvoir n'est pas séparable de la représentation de leur entreprise ou état.
(Bret Sokol, devoir II)
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« Monsieur Jourdain du Bourgeois gentilhomme Publication (Poste) Instagram »
« Monsieur Jourdain, après avoir fait deux révérences, se trouvant trop près de Dorimène- Un peu plus loin, madame.
Dorimene: Comment?
Monsieur Jourdain- Un pas, s’il vous plait.
Dorimène - Quoi donc?
Monsieur Jourdain - Reculez un peu pour la troisième
Dorante - Madame, monsieur Jourdain sait son monde.
Monsieur Jourdain - Madame, ce m’est une gloire bien grande de me voir assez fortuné pour être si heureux que d’avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m’accorder la grâce de me faire l’honneur de m’honorer de la faveur de votre présence; et, si j’avais eu le mérite pour mériter un mérite comme le votre et que le ciel...envieux de mon bien ...m'eût accordé ...l’avantage de me voir digne...des… »
(Le Bourgeois Gentilhomme, Acte III, Scene XIX, lignes 1-14)
Dans cette scène, Molière mélange le comique des gestes au comique du texte pour montrer le ridicule de Monsieur Jourdain dans son projet de transformer radicalement son image, son attitude, son vocabulaire et sa personnalité. Monsieur Jourdain essaie de mettre en pratique ce qu’il a appris de son maître à danser pour faire trois révérences mais il a mal calculé la distance par rapport à Dorimène et lui demande de reculer, ce qui bien sûr n’est pas du tout élégant. Il ne s’en rend pas compte et lui demande deux fois de reculer. Et Dorante en rajoute encore en disant que Monsieur Jourdain s’y connait, et le flatte en passant. Ensuite, Monsieur Jourdain essaie d’utiliser le vocabulaire et les belles phrases que son maître de philosophie lui a appris mais ne réussit qu'à dire une phrase ridicule, très mal construite, “de me voir”..”pour être”...”que d’avoir” …”que vous avez…”de me faire”...il aligne plusieurs phrases subordonnées alors qu’une seule serait correcte. Il répète honneur “l’honneur de m’honorer” et “mérite” trois fois. Il n’arrive même pas à finir la phrase. Monsieur Jourdain tente de construire son nouveau “moi” mais sans grand succès.
Pour une adaptation contemporaine, je propose que Monsieur Jourdain poste sur Instagram une photo de lui (sa tête) sur le corps d’un danseur de “Dancing with the Stars.” Sur Instagram, on peut recréer son image et se définir comme on veut, on peut utiliser des photos arrangées, re-colorées, re-coupées pour donner l’image de soi dont on rêve, ici le rêve de Monsieur Jourdain d'être un bon danseur. Quand il fait ses trois révérences, il essaie de se montrer agile et élégant comme un vrai noble, un véritable gentilhomme.
Instagram lui donne les moyens de se représenter comme il veut et va lui permettre de modifier sa photo pour paraître comme il le voudrait. Il peut se montrer sous son meilleur jour: un vrai danseur presque professionnel, un vrai bourgeois gentilhomme.
(Maya Scholnick, devoir III)
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« Vivre avec ses ennemis comme s’ils devaient un jour être nos amis, et vivre avec nos amis comme s’ils pouvaient devenir nos ennemis, n’est ni selon la nature de la haine, ni selon les règles de l’amitié ; ce n’est point une maxime morale, mais politique. » (La Bruyère, Les Caractères, IV : Du Cœur, Page 71)
La Bruyère décrit dans ce chapitre des relations de cœur à la cour. Il parle de l'amour amical et romantique. Dans cette citation La Bruyère montre comment les liens amicaux ou inamicaux doivent fonctionner à la cour. Il montre qu'il n'y a pas de vraies relations à la cour parce que toutes les relations sont politiques. Il écrit qu'on doit se comporter avec nos ennemis « comme s'ils pouvaient devenir nos amis » et on est censé faire l'inverse vers nos amis. Les résultats de cette pratique sont des amitiés fausses, qui ne sont pas « selon les règles de l'amitié ». Dans l'exécution de ce comportement on brise les règles qui fondent une amitié de qualité. On ne peut pas avoir des connections authentiques avec des gens qu'on soupçonne de la trahison à l'avenir. De plus, quand on agit comme nos ennemis peuvent devenir nos amis les plus proches on va à l'encontre de « la nature de la haine ». Ce n'est pas naturel de faire semblant qu'on aime quelqu'un quand on le hait. La Bruyère explique que cette dissimulation n'est pas « morale, mais politique ». On ne sais jamais quand un ennemi peut être utile et une amitié doit être rompue. On doit aller contre nos natures et cacher nos sentiments pour mieux jouer le jeu politique, un jeu solitaire évidemment.
(Geneviève Lucas-Narcisse)
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« La princesse de Montpensier demeura affligée et troublée, comme on se le peut imaginer. Voir sa réputation et le secret de sa vie entre les mains d’un prince qu’elle avait maltraité, et apprendre par lui, sans voir en douter, qu’elle était trompée par son amant, étaient des choses peu capables de lui laisser la liberté d’esprit que demandait un lieu destiné à la joie. »
(Madame de Lafayette, La Princesse de Montpensier, pp. 47-48)
La princesse de Montpensier s'inquiète de son image et du duc d'Anjou dévoilant la vérité de ses relations.
Le texte explore cette idée de la réputation, en particulier la réputation et l'image publique d'une personne, en soulignant un contraste et une dynamique intéressants entre l'intimité et l'indifférence à la convergence des sphères publique et privée.
Premièrement, à plusieurs égards, le passage juxtapose le privé et le public de la vie de la princesse. Elle se préoccupe de l'état de sa relation avec le duc d'Anjou ainsi que des conséquences que son comportement et ses relations auront sur sa réputation publique. « Voir sa réputation et le secret de sa vie » est un problème pour elle en même temps. Nous pouvons aussi réfléchir au rôle du narrateur et à la façon dont le narrateur parle aussi de la réputation et de l'image publique. Lafayette écrit son histoire à la troisième personne, créant une distance entre la personne qui raconte l'histoire et les événements réels. Par conséquent, bien que l’histoire se préoccupe des détails intimes et amoureux de la vie de la princesse, nous les voyons à travers le prisme passion d’un spectateur extérieur.
La princesse de Montpensier regard au lien entre la réputation et l’image publique, nous permettant à comprendre mieux la contraste avec la façon dont nous percevons nous-même et la façon dont nous percevons les autres.
(Zoe Akoto)
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L’image de Louis XIV comme soleil montre qui est au centre d’univers. Pendant son règne, il a soutenu l’idée du « droit divin des rois » donc il a travaillé de créer un état centralisé avec lui-même comme monarque. Dans la même façon que le soleil est au centre d’univers, Louis XIV pensait qu’il était le centre de la France. L’image du Donald Trump comme « Modern Day Louis XIV » renforce l’idée que le chef d’un pays est un des personnages le plus importants pour la société. Trump n’est pas un monarque, mais il crée une image publique qui suggère qu’il a plus de pouvoir qu’il a vraiment. Dans l’image de Trump, il porte des vêtements d’un roi du 17èmesiècle qui montre un désir potentiel : d’être le seul chef des États-Unis.
Ces deux images renforcent une idée plus sérieuse : l’usage de stage politique de créer une image de soi qui n’est pas vrai. Tout au long de l’histoire, les politiciens ont utilisé leur programme politique de se présenter de manière à gagner le plus de soutien. L’idée d’un masque politique n’est pas un chose concret, mais nous le voyons se jouer tous les jours dans le langage et les actes du président. Trump cache souvent derrière le « Twitter » parce qu’il lui donne l’opportunité de se façonner comment il veut. Dans une façon similaire, Louis XIV s’est représenté comme soleil, qui suggère qu’il a donné le message aux Français qu’il est l’homme le plus important du monde. Donc, son masque était l’usage des images et la propagande pour renforcer l’idée qu’il est le sauveur de France.
(devoir II, nouveau)